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27 ans après sa libéralisation, le marché suisse des télécommunications demeure concurrentiel et passionnant.
Quelques chiffres : Croissance en 2024 pour les challengers
Variation nette annuelle, abonnements mobiles (pre- et post-paid)
Salt +142k
Sunrise +111k
Swisscom +54k
Variation nette annuelle, abonnements fixes (broadband)
Salt +42k
Sunrise +30k
Swisscom -39k
Finances
Il faut relever que l’ARPU baisse ce qui entraine des augmentations de clientèle parfois corrélées à une baisse des revenus. Par exemple chez Sunrise, une croissance des abonnés mobiles de +3,7%, mais une baisse de l’ARPU de -4,4%.
Constats
Les deux challengers nationaux ont donc deux approches bien différentes. D’un côté, les ambitions de Salt, dopées à la flexibilité et s’appuyant sur un positionnement low-cost disruptif. De l’autre Sunrise, avec un marketing me too assumé qui (copie)colle aux basques de Swisscom, mais une évidante lourdeur resultant du mariage UPC et Sunrise.
Et le leader historique?
Sous pression, Swisscom maintient sa position dominante en Suisse, mais focalise de plus en plus son attention en Italie, où sa filiale Fastweb va former le deuxième opérateur transalpin suite au rachat de Vodafone.
Un marché disputé
Trois grands acteurs et de nombreux opérateurs indépendants locaux ou supra-régionaux se partagent les clients entreprises et résidentiels. Finalement, 27 ans après sa libéralisation, le marché suisse des télécommunications demeure concurrentiel et passionnant.